Projet CAMPUS (Interreg IT-HR)

Urednik Durabilite, Nouvelles importantes

À mesure que l’année touche à sa fin, les activités du projet CAMPUS – Climate Adaptation Plans for UNESCO Sites, cofinancé dans le cadre du programme de coopération transfrontalière INTERREG VI-A Italie-Croatie 2021-2027, s’intensifient. C’est pourquoi la deuxième réunion de travail des partenaires de ce projet a été organisée dans la belle ville de Venise du 13/11 au 14/11. Ce projet englobe plusieurs sites en Italie (la ville de Ferrara, la ville de Monte Sant’Angelo et le Parc régional du Delta du Pô, reconnu par l’UNESCO dans le cadre du programme « L’Homme et la Biosphère » ) et en Croatie (le Parc national des lacs de Plitvice, la ville de Trogir et la ville de Dubrovnik), avec des partenaires croates, tels que l’Agence de développement du comté de Lika-Senj (LIRA) et l’Agence de développement du comté de Split-Dalmatie (RERA).

L’objectif principal du projet est d’identifier les risques liés aux changements climatiques et les capacités de résilience des sites UNESCO, qu’ils relèvent du patrimoine culturel ou naturel. Cela passe par l’élaboration de plans d’adaptation au changement climatique, la création de directives pour la coopération transfrontalière, par le biais des conférences et des ateliers, ainsi que la conception et l’organisation de « Laboratoires Vivants » (Living Labs). Le projet prévoit également le développement d’outils pour les systèmes de surveillance et de test, accentuant les solutions fondées sur la nature, la restauration des bâtiments et l’infrastructure d’éclairage.

Immédiatement après le démarrage du projet en 2024, une réunion initiale s’est tenue dans le Parc national des lacs de Plitvice. Lors de cette rencontre, les participants ont été introduits aux activités, aux lots de travail et aux partenaires du projet. Peu après, la collecte des données pertinentes sur les sites UNESCO a été lancée par tous les partenaires ainsi que par le Parc national des lacs de Plitvice. Ces données visent à élaborer une matrice initiale et à intégrer les premiers éléments essentiels pour la méthodologie d’évaluation des risques, de la vulnérabilité et de l’exposition des sites aux changements climatiques. La perspective centrale et l’approche méthodologique ont été examinées au prisme des attributs et des formes définies qui sont intrinsèquement associés à la valeur universelle exceptionnelle. En ce qui concerne le Parc national des lacs de Plitvice, cette valeur universelle exceptionnelle est mise en avant à travers les critères vii, viii et ix.

La première réunion de travail s’est déroulée à Ferrare (Italie). Toutefois, en tant que partenaire associé, nous n’avons pas pu y participer en raison d’autres obligations. Cette rencontre a néanmoins revêtu une importance particulière pour définir l’orientation future des activités dans le cadre du lot de travail, permettant aux partenaires de se familiariser les uns avec les autres et échanger des expériences.

La deuxième réunion de travail, tenue à Venise, a été importante en termes de planification et de présentation des réalisations méthodologiques liées à l’élaboration du plan d’adaptation, de préparation des activités futures du deuxième lot de travail et de planification des prochaines rencontres prévues pour 2025. Du point de vue du Parc national des lacs de Plitvice, cette réunion a revêtu une importance majeure puisqu’elle a permis d’examiner la matrice initiale des données collectées lors du premier cycle, une étape clé pour définir les futures orientations méthodologiques. Des suggestions et propositions ont ainsi été formulées afin d’intégrer des données supplémentaires pour élaborer un plan d’adaptation encore plus pertinent. Les activités liées au projet CAMPUS se poursuivront dans les mois à venir, avec une troisième réunion de travail prévue pour 2025, qui devrait se tenir dans le Parc national des lacs de Plitvice.

Les plans d’adaptation aux changements climatiques, notamment en tenant compte des valeurs des sites UNESCO, représentent une contribution significative à la lutte contre ces changements. Une approche méthodologique dédiée, prenant en compte les composantes physiques, biologiques ou géologiques qui enrichissent la valeur universelle exceptionnelle, à travers l’évaluation de la sensibilité, des risques et de la résilience, est fondamentale pour une gestion adaptative de ce site UNESCO.